L’assurance-vie : le placement préféré des français
L’assurance-vie est un contrat par lequel l’assureur, en échange d’une cotisation s’engage envers le souscripteur à verser des prestations sous forme de capital ou de rentes, au moment de la réalisation du risque assuré en cas de vie ou de décès. C’est le placement préféré des français. À elle seule, elle représente près de la moitié des placements à moyen et long terme des ménages soit environ 1 515 milliards d’euros.
Elle permet de remplir de nombreux objectifs comme :
Cet article vous donnera les clés de compréhension sur ce placement largement plébiscité par les français.
Comment fonctionne une assurance-vie ?
C’est simple. Vous constituez un capital à votre rythme en choisissant d’effectuer :
L’argent placé sur une assurance-vie est investi sur des marchés financiers afin qu’il se valorise. A la souscription, vous avez le choix entre deux différents supports selon votre profil d’épargnant. Les fonds en euros sont considérés comme des placements sans risques puisque le capital placé ainsi que les intérêts acquis sont garantis. Néanmoins, les rendements sont limités.
Les fonds en unités de comptes sont plus risqués car non-garantis mais peuvent avoir des rendements plus importants sur le long terme.
Lors de la souscription au contrat, l’assuré peut choisir de gérer lui-même ses placements ou bien de confier la gestion à son assureur. Ce dernier est alors chargé de sélectionner les fonds sur lesquels investir en fonction du profil de son client, c’est-à-dire, ses attentes en termes de rendement et son appétit à prendre des risques. C’est une gestion profilée.
Les avantages d’une assurance-vie
Une assurance-vie peut être gérée avec beaucoup de souplesse. L’assuré peut choisir d’alimenter son contrat par des versements mensuels ou par des versements ponctuels lorsque son budget lui permet.
Par ailleurs, l’argent placé reste disponible en cas de besoin. En effet, l’assuré peut effectuer un rachat total ou partiel de son capital ce qui signifie retirer tout ou partie de l’argent qu’il a placé. Il peut par exemple programmer des rachats réguliers qui viendront compléter ses revenus pendant sa retraite. Si un rachat est réalisé au cours des 8 années suivantes la signature du contrat, les intérêts perçus sont imposés. Après ce délais, il est possible d’effectuer un rachat avec une fiscalité moindre voir nulle. Ainsi, il est souvent conseillé de souscrire le plus tôt possible à une assurance-vie afin de pouvoir bénéficier de ces avantages fiscaux.
Enfin, le capital d’une assurance-vie ne rentre pas dans la succession. Les sommes perçues par le bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie au décès de l’assuré ne sont donc, en principe, pas soumises aux droits de succession. L’assuré peut désigner un ou plusieurs bénéficiaires de son choix qui récupèreront le capital à son décès.
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